Gilbert Mervilus - Martine mon amour
Martine, mon amour
C’était, en mille neuf cent quatorze, me semble-t-il,
J’étais jeune et chantais Lenorman,
Je croyais en une vie de rêve.
Martine, je l’accompagnais à l’école,
Nous faisions la route ensemble.
Nous n’avions pas de séisme dans la tête
Et le sinistré de l’âme, je ne songeais même pas à cela…
Ay…il s’exprimait de la bouche
Mais le cœur de la vraie vie n’avait pas encore frappé…
Avant-hier, j’ai vu Martine,
Ravissante et souriante
Divorcée et deux beaux enfants…
Moi, prêt à tout, un cœur, fissuré,
Une histoire catastrophique,
Parce que, crois-je, en 1914,
Lorsque, toi et moi, étions heureux, j’ai pas su danser…
Et…
J’ai perdu mille guerres
En croyant être bon soldat…
Ai oublié de te dire « je t’aime » !
C’était en mille neuf cent soixante dix-neuf,
Au Bois Verna,
Mon Dieu je croyais qu’il y a cent ans !
J’ai, vieilli, avec mon cœur fissuré
Et , enfin…
Je t’aime, Bonsoir Mon Amour !
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Tous droits réservés
Gilbert Mervilus
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Commentaires (2)

1. 11/10/2017
https://about.me/christina5

2. 08/10/2017
My friend and I went camping the other day. It was a horrible experience, as he wouldn't let me sleep all night. He kept talking about random stories and whined about his sleeplessness. I totally told him to Contact and deal with it.